Récit de la photo de paysage
Lorsque j’ai commencé à faire des photographies, j’avais l’idée qu’elles devaient être belles, frappantes, toutes, chacune, sans exception telle la photo de paysage.
Le paysage était l’un de mes grands sujets; plus c’était beau et spectaculaire, mieux c’était. Je regardais les paysages vierges d’Ansel Adams et je me disais que c’était ça qu’il fallait faire. Ensuite ma perception de la photographie a évolué; j’ai découvert qu’il ne s’agissait pas de de faire de belles photographies, mais de raconter des histoires. L’intention n’est plus la même. Il s’agit de parler de l’être humain : c’est lui, le personnage principal, tandis que le photographe devient un narrateur des petites et grandes histoires de chacun. Une seule image de photo de paysage ne comporte pas de réelle importance à elle seule; l’important, c’est l’ensemble des photographies qui constituent un certain travail photographique. Ce n’est pas de faire des photographies spectaculaires, mais bel et bien de raconter une histoire.
Il suffit de se laisser porter par l’harmonie de la nature pour aller chercher au-delà de la simple photographie et bien au-delà de la forêt en arrière plan l’apaisement et la sérénité qu’une photo puisse nous apporter dès que nous posons le regard dessus.
La photo de paysage à une force qui nous attire inévitablement à ce constat, que toute l’émotion du photographe se retranscrit sur son chef d’oeuvre.
Souvenir de cette journée
Cette photo de paysage est un grand classique, elle donne une limite à l’ horizon et son jeu de couleur une force dans l’ harmonie des couches.
Elle a été réalisé en normandie au détour d’une petite route de campagne dans le vexin, 18h une fin d’après midi de juin et le vent qui souffle dans mon objectif. La saturation des couleurs donnent à l’orge un caractère de nature dans ce champs planté par l’ homme.
